Cafetiers
Conclusion de la concertation sur l’accessibilité
La loi sur le handicap de
février 2005 avait fixé l’objectif de rendre accessibles dans les dix ans les
bâtiments recevant du public ainsi que les transports. Le gouvernement a
reconnu en septembre 2013 que l’objectif de 2015 ne serait pas atteint.
Deux chantiers de concertation
visant l’évolution consensuelle du cadre juridique en faveur de l’accessibilité
ont alors été mis en place. Présidés par la sénatrice PS Claire-Lise CAMPION,
ils ont réuni pendant quatre mois les acteurs publics et privé :
§
pour l’ajustement de l’environnement
normatif
§
pour définir les « agendas
d’accessibilité programmée », dits Ad’AP.
Lors de la réunion conclusive
de la concertation, le Premier ministre a annoncé notamment que les Ad’AP
demanderont aux acteurs qui n’ont pas pu se mettre en conformité au 31 décembre
2014 de s’engager sur un calendrier précis et resserré de travaux
d’accessibilité, avec des sanctions en cas de non-respect, selon une durée
variable.
L’UMIH nationale a participé
activement aux 140 heures de réunions, pour faire valoir les intérêts de la
profession et montrer l’incohérence ou la lourdeur des textes existants. Pour
l’UMIH, une véritable concertation a eu lieu : des avancées ont été
obtenues de part et d’autre, notamment la mise en place de calendriers Ad’AP et
l’ajustement de l’environnement normatif.
« Accueillir
tous les publics, dans les meilleures conditions, est l’objectif à atteindre
pour nos chefs d’entreprise – citoyens. Les calendriers Ad’AP, tels
que présentés ce matin, vont mieux prendre en compte les difficultés
rencontrées par notre secteur dans la mise en application de la loi. Néanmoins, nous regrettons
que les établissements de 5ème catégorie, dits « les petits »,
aient le calendrier Ad’AP le plus court (3 ans), alors que ce sont eux qui sont
les plus vulnérables économiquement. C’est un mauvais signal
envoyé à nos professionnels qui se battent tous les jours pour accueillir dans
les meilleures conditions tous les clients. », déclare
Roland HEGUY, président de l’UMIH.
« De
plus, nos petits établissements vont devoir travailler dans l’urgence car, une
fois les nouveaux textes écrits, ils devront déposer une demande de dérogation
ou d’Ad’AP avant le 31 décembre 2014, soit dans un délai très court. »
L’UMIH restera très vigilante,
ce ne sera pas aux professionnels de subir un défaut de l’administration (il
faudrait qu’en cas de retard d’instruction dans les dossiers dues à
l’administration, les sanctions ne soient pas appliquées ou que la règle des 4
mois de non-réponse de l’administration vaille acceptation tacite du dossier).
L’UMIH veillera également à ce
que les points de négociation obtenus figurent dans la réécriture des textes
qui devrait être finalisée cet été.
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