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mercredi 30 octobre 2019

- PACTE : Récompenser le travail des salariés

8 - PACTE : Récompenser le travail des salariés

Le Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises (PACTE) permet de mieux récompenser le travail des salariés et incite les entreprises à mieux associer leurs salariés à la réussite de leur entreprise.

Épargne salariale En vigueur

un problème
  • Seuls 16 % des salariés des entreprises de moins de 50 salariés sont couverts par au moins un dispositif d’épargne salariale. S'agissant de l'intéressement, c'est le cas de seulement 20 % des salariés des entreprises de 50 à 99 salariés et de 35 % des salariés des entreprises de 100 à 249 salariés.
  • Les freins à la diffusion de l'épargne salariale sont multiples (coût important du forfait social pour les entreprises; accords d’intéressement et de participation complexes à mettre en place).
une solution

Suppression du forfait social

Depuis le 1er janvier 2019, le forfait social est supprimé sur les sommes versées au titre de l'intéressement pour les entreprises de moins de 250 salariés, ainsi que sur l’ensemble des versements d’épargne salariale (intéressement, participation et abondement de l’employeur sur un plan d’épargne salariale) pour les entreprises de moins de 50 salariés.

Des accords d'intéressement et de participation « clé en mains »

Des accords-types négociés au niveau de la branche et adaptés au secteur d’activité, facilitent le déploiement de ces dispositifs dans les PME. Ces modèles simplifiés d'accords sont mis en ligne sur le site du Ministère du Travail. Les PME qui ne disposent pas de services juridiques spécialisés peuvent opter pour l'application directe de l'accord-type négocié au niveau de la branche.
Les branches doivent négocier des accords-types d’intéressement et/ou de participation ainsi que la mise en place de plans d’épargne interentreprises.

Des bénéficiaires étendus au conjoint collaborateur ou associé

Le conjoint du chef d’entreprise lié par un PACS, et qui dispose du statut de conjoint collaborateur ou associé, pourra bénéficier de l’intéressement, de la participation et de l’épargne salariale comme c’est le cas aujourd’hui dans le cadre d’un mariage.

Facilitation de la mise en place du plan d'épargne retraite collectif (PERCO)

L’obligation de disposer d’un Plan d’épargne employé (PEE) pour mettre en place un plan d’épargne retraite collectif (PERCO) est levée afin de faciliter ces produits d’épargne longue dans les entreprises qui le souhaitent.

Une meilleure information des salariés sur leur épargne salariale

Les sommes détenues sur les plans d’épargne salariale et leur disponibilité sont souvent peu lisibles et non uniformisées entre les différents gestionnaires d’actifs. Cette mesure permet de simplifier l’accès au dispositif d’épargne salariale et leur meilleure compréhension par les bénéficiaires.

Actionnariat salarié dans les sociétés à capitaux publicsEn vigueur

un problème
  • 10 % : aujourd’hui, dans le cadre d’une cession de participation au capital d’une entreprise soumise aux règles de marché, l’État doit proposer aux salariés éligibles 10 % du total des titres cédés.
  • Ce dispositif, difficile à mettre en place, freine le développement de l'actionnariat salarié.
une solution

Une extension du champ des opérations soumises à obligation d’offre réservée aux salariés (ORS)

Les offres réservées aux salariés seront désormais obligatoires dans le cadre de cessions de participations, par l'État, dans des entreprises non cotées, et de cessions par l'État, dans des entreprises cotées, en gré à gré. Elles restent obligatoires dans le cas de cessions, par l’État, de participations dans des entreprises cotées sur les marchés financiers.
Le principe d’un rabais pris en charge par l’État sera introduit dans le cadre des privatisations.
Compte tenu de la complexité de mise en œuvre des offres réservées aux salariés, seules les cessions significatives seront concernées par cette obligation, dans le cadre d’un principe de proportionnalité entre la cession et la mise en œuvre d’une offre réservée aux salariés.

Des clarifications visant à simplifier et à favoriser les opérations dans le cadre des plans d’actionnariat salarié des entreprises

Les règles de mises en œuvre et l'introduction de la possibilité de prise en charge par l'État d'une partie des frais d'organisation de l'offre réservée aux salariés seront clarifiées

Actionnariat salarié dans les entreprises privées

un problème
  • 20 %, c’est le montant du forfait social que payent les salariés abondant au plan d’actionnariat salarié.
  • Aujourd’hui, l’employeur ne peut pas alimenter le plan d’épargne entreprise (PEE) du salarié avec des actions de l’entreprise de manière unilatérale. Le salarié doit également effectuer un versement.
une solution

Un forfait social réduit pour l’abondement employeur dans l’actionnariat salarié

Pour toutes les entreprises de plus de 50 salariés, le forfait social est abaissé à un taux de 10 % pour les abondements de l’employeur, lorsque le salarié investit dans les produits d’actionnariat salarié.

Possibilité d’abondement unilatéral par l’employeur

L’employeur peut abonder unilatéralement un support d’investissement en actionnariat salarié dans un plan d’épargne entreprise (PEE). L’obligation pour un employé d’effectuer un versement est supprimée.

Simplification de l’actionnariat salarié dans les sociétés par actions simplifiées (SAS)

Aujourd’hui, les offres d’actions aux salariés dans les SAS (sociétés par actions simplifiées) ne sont possibles que pour un maximum de 149 salariés ou en exigeant un ticket minimal de 100 000 euros. Cette contrainte est levée pour développer l’actionnariat dans ces entreprises.

mercredi 23 octobre 2019

Cybersécurité : un MOOC pour apprendre à protéger vos données

Cybersécurité : un MOOC pour apprendre à protéger vos données

Vidéos, infographies, tests... Pour comprendre les enjeux de la sécurité numérique et se former à la protection des données, l’agence nationale de de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a lancé un MOOC en ligne gratuit pour les chefs d'entreprises, salariés et citoyens.

Le MOOC SecNumAcadémie, c'est pour qui ?

Le cours en ligne s’adresse aux chefs d’entreprise, à leurs salariés et plus largement à tous les citoyens.
MOOC, qu'est-ce que ça signifie ?
Un MOOC, acronyme de l'anglais « Massive Open Online Course », est un cours en ligne ouvert à tous.

Le MOOC SecNumAcadémie, qu'est-ce que c'est ?

Au travers de vidéos, des cours en ligne, des exercices et des tests, SecNumAcadémie permet de comprendre quels sont les risques et menaces liés au numérique (cybercriminalité, atteinte à l'image, espionnage, sabotage...) et quelles sont les bonnes pratiques à adopter (comment choisir correctement son mot de passe, sécuriser son accès Wifi, protéger ses données...).
Le MOOC SecNumAcadémie est proposé gratuitement par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI). L'ANSSI et ses experts ont défini et validé son contenu.

Combien de temps est nécessaire pour se former avec les cours en ligne SecNumAcadémie ?

Chaque unité nécessite environ 1h20 de temps de travail, et chaque module 6h40. Le MOOC compte 4 modules.

Que contiennent les cours en ligne SecNumAcadémie ?

Les cours en ligne proposés par Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) se divisent en 4 modules, eux-mêmes divisés en 5 unités.

Panorama de la sécurité des systèmes d’information (SSI)

  • Un monde numérique hyper-connecté (présentation des équipements concernés et définition du cyberespace)
  • Un monde à hauts risques (les menaces possibles contre votre cybersécurité et comment s'en protéger)
  • Les acteurs de la cybersécurité
  • Protéger le cyberespace (les règles à suivre sur chaque support pour protéger ses données)
  • Les règles d'or de la sécurité

Sécurité de l’authentification, déjà disponible

  • Principes de l'authentification
  • Attaques sur les mots de passe (les différents types d'attaques)
  • Sécuriser ses mots de passe
  • Gérer ses mots de passe
  • Notions de cryptographie (introduction au chiffrement)

Sécurité sur Internet

  • Internet, de quoi s'agit-il ?
  • Les fichiers en provenance d'internet (les formats, les sources, les rançongiciels)
  • La navigation web (navigateur, moteur de recherche, cookies, contrôle parental)
  • La messagerie électronique (les menaces, les bonnes pratiques)
  • L'envers du décors d'une connexion web

Sécurité du poste de travail et nomadisme

  • Applications et mises à jour
  • Options de configuration de base
  • Configurations supplémentaires
  • Sécurité des périphériques amovibles
  • Séparation des usagers

Consulter le site SecNumacadémie
En savoir plus
Sur le site de l’ANSSI

samedi 19 octobre 2019

5 outils pour réaliser son questionnaire en ligne

5 outils pour réaliser son questionnaire en ligne

L'utilisation d'un outil en ligne pour réaliser un questionnaire peut vous faire gagner beaucoup de temps lors de votre étude de marché, d'une enquête de satisfaction ou du développement d’un nouveau produit. De nombreuses solutions existent pour créer facilement votre questionnaire en ligne, même avec très peu de moyens. Nous vous présentons une sélection de ces outils.

Google Forms

Bien que ce service soit gratuit, vous devez créer un compte Gmail pour avoir accès à Google Forms. Après avoir inséré toutes vos questions, vous obtenez un lien internet à communiquer auprès de votre cible. Les résultats sont consultables sous forme de tableau en temps réel.
 
  • Les atouts :  l’outil est très simple d’utilisation, intuitif, avec la possibilité de voir vos résultats en un seul clic et le tout gratuitement. Vous pouvez aussi utiliser les autres produits Google pour votre étude de marché, tels que Google Analytics (service gratuit d'analyse d'audience d'un site Web ou d'applications) ou Google Trends (outil permettant de connaître la fréquence à laquelle un terme a été tapé dans le moteur de recherche Google, avec la possibilité de visualiser ces données par région et par langue), etc. 
  • Les points négatifs : l'outil ne propose pas de consulter d’autres questionnaires, ou résultats de questionnaires. La mise à disposition de fonctions est très générale et vous n’avez pas de support client pour vous aider à élaborer votre questionnaire.
  • Tarif : gratuit.

SurveyMonkey

SurveyMonkey est l’un des outils de questionnaires en ligne les plus connus. Il propose aux utilisateurs un large choix de questionnaires thématiques : étude de marché, fidélité de la clientèle, satisfaction de la clientèle, test de concept, engagement des employés, commentaires sur un événement, évaluation des performances, quiz et évaluations, formulaires de candidatures, etc.
 
  • Les atouts : des templates prêts à l’emploi sont proposés  en fonction du type de questionnaire que vous voulez soumettre (test produit, lancement de nouveau produit, logo, nom, notoriété de marque, etc.). L’utilisation est pratique, simple, et accessible à tous avec une assistance 24h/24, 7J/7.
  • Les points négatifs : il manque certaines fonctionnalités avancées et la version gratuite est très limitée (10 questions pour 100 résultats). L’analyse et le reporting pourraient être plus élaborés.
  • Tarif : une version payante plus exhaustive à partir de 30 € TTC / mois.

Creatests

Creatests vous propose de réaliser votre questionnaire en ligne, ainsi que la consultation d’études "consommateurs" quantitatives réalisées par des entrepreneurs. Creatests intègre un accompagnement par des chargés d’études expérimentés, allant de la fixation des objectifs de l’enquête jusqu’à l’analyse des résultats.
 
  • Les atouts :  vous avez accès à des résultats d’autres études, et la possibilité de consulter gratuitement des questionnaires. L’envoi de votre questionnaire se fait auprès de la base de données Creatests (panel de consommateurs composé de près d’un million de personnes en France et à l’international).
  • Les points négatifs : l’interface du site internet est un peu datée, pas de proposition de templates thématiques.
  • Tarif : le coût est raisonnable et adaptable en fonction des besoins marketing, que ce soit pour la réalisation d’un questionnaire ou l’achat de rapports d’études (vendues entre 9,50 € et 99 € TTC).

Typeform

Typeform est une solution orientée vers l’expérience utilisateur des interviewés avec un formulaire épuré et une ergonomie facilitant leur parcours. Lors de la construction de votre questionnaire, vous noterez qu’il n’y a pas de limitation sur la taille et le nombre de réponses par questions, ainsi que le large choix d’options pour élaborer votre questionnaire.
 
  • Les atouts :  la création des questionnaires est très visuelle, intuitive, accessible et ergonomique. Vous avez la possibilité d’ajouter votre identifiant Google Analytics et d’intégrer le sondage sur votre site.
  • Les points négatifs : Typeform se focalise moins sur le travail d’analyse et d’interprétation des réponses. Le site est entièrement en anglais mais reste accessible malgré tout. La version gratuite se limite à 100 réponses par mois et ne donne accès qu’à des options et questions basiques.
  • Tarif : une version payante à partir de 30 € TTC / mois.

Drag'n Survey

Elu en 2017 "outil de questionnaire en ligne le plus innovant", ce site propose une interface où vous avez la possibilité de "glisser-déposer" une question toute faite à partir de leur banque de questions pour l’ajouter à votre questionnaire.
Vous pouvez personnaliser votre enquête à vos couleurs, avec le logo de votre structure et en fonction de votre secteur d’activité (consommation, formation, ressources humaines, événementiel, santé, etc.).
 
  • Les atouts :  l’interface est très agréable, accessible, intuitive et ergonomique. Vous bénéficiez d'un panel de plus de 600 000 personnes (France) et avez la possibilité de créer votre questionnaire depuis votre mobile. La version gratuite est relativement complète : le nombre de questionnaires illimité, 20 questions par sondage, 20 modèles de questionnaire, et la mise à disposition d’une banque de questions et modèles de sondage.
  • Les points négatifs : vous avez un plafond de 200 réponses par questionnaire et la possibilité de l’envoyer à seulement 200 personnes pour l’offre gratuite.
  • Tarif : la version gratuite est déjà très complète. Vous avez aussi la possibilité d’essayer l’offre payante pendant 15 jours (à partir de 24 € TTC / mois).
octobre 2019
Autres sites

Tout savoir sur la procédure de sauvegarde

Tout savoir sur la procédure de sauvegarde

La procédure de sauvegarde est un recourt de droit ouvert aux entreprises rencontrant des difficultés financières. Comment la mettre en place ? Quels bénéfices pour les entreprises concernées ?

La procédure de sauvegarde, qu’est-ce que c’est ?

La procédure de sauvegarde s’adresse aux entreprises en difficulté et qui ne sont pas encore en cessation de paiement.
 L’objectif d’une telle procédure est de faciliter la réorganisation de l’entreprise pour lui permettre de maintenir son activité économique, les emplois et d'assurer l'apurement de ses dettes.
La procédure de sauvegarde s’achève généralement par la mise en place d’un plan de sauvegarde.

La procédure de sauvegarde : pour quelles entreprises ?

Les entreprises suivantes peuvent demander l’ouverture d'une procédure de sauvegarde :
  • Les entreprises exerçant une activité commerciale, artisanale, agricole ou libérale (personne physique ou morale)
  • Les micro-entrepreneurs
  • Les associations.

La procédure de sauvegarde : les conditions pour en bénéficier

Pour ouvrir une procédure de sauvegarde, l’entreprise doit rencontrer des difficultés qu’elle n’est pas en mesure de surmonter seule. Elle ne doit pas faire l’objet d’un redressement ni de liquidation judiciaire.

Comment demander l'ouverture d'une procédure de sauvegarde ?

Seul le dirigeant de l’entreprise (débiteur personne physique ou le représentant de la personne morale) peut demander l’ouverture d’une procédure de sauvegarde.
Il doit détailler, dans sa demande, la nature des difficultés rencontrées par l’entreprise et les raisons pour lesquelles elle n’est pas capable de les surmonter.
La liste des pièces à fournir se trouve à l’article R621-1 du Code du commerce.
Téléchargez le formulaire pour demander l'ouverture d'une procédure de sauvegarde
La demande d’ouverture de la procédure de sauvegarde doit être déposée auprès du greffe du Tribunal dont dépend l’entreprise :

Le déroulement de la procédure de sauvegarde

Si la demande est recevable, le Tribunal saisi ouvre la procédure de sauvegarde et nomme les organes de la procédure.
Le jugement d’ouverture est mentionné sur le registre des commerces et des sociétés ou sur le répertoire des métiers. Il est publié au Bodacc ou dans un journal d’annonces légales.
La période de sauvegarde débute par une période d’observation de 6 mois maximum renouvelable une fois, sans pouvoir excéder 18 mois.
La période d’observation sert à effectuer le bilan économique et social de l’entreprise et à étudier ses possibilités de rétablissement.
Durant cette période le dirigeant de l’entreprise peut conserver ses fonctions en son sein.

La procédure de sauvegarde : quels bénéfices pour l’entreprise ?

L’ouverture de la procédure de sauvegarde entraîne :
  • La suspension de toute créance antérieure  et postérieure (*) au jugement
  • L’interruption des intérêts légaux et conventionnels
  • L’interruption des intérêts de retard et majorations
  • La suspension des actions en justice des créanciers à l’encontre de l’entreprise en difficulté
  • La suspension éventuelle de l’interdiction d’émettre des chèques.
(*) Sauf pour les créance alimentaires et les créances nées après le jugement d'ouverture pour les besoins de la procédure ou en contrepartie d'une prestation fournie pendant cette période.

Procédure de sauvegarde et plan de sauvegarde

S’il existe une possibilité sérieuse que l’entreprise puisse être sauvegardée, le Tribunal peut arrêter, à la demande du dirigeant de l’entreprise, un plan de sauvegarde.
Ce plan de sauvegarde doit déterminer les perspectives de redressement de l’entreprise. La durée de ce plan ne peut excéder 10 ans, portée à 15 ans en matière agricole.
Si à la fin de la période d’observation, l’état de santé de l’entreprise ne s’améliore pas, le Tribunal peut décider de convertir la procédure de sauvegarde en procédure de redressement ou en liquidation judiciaire.
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mercredi 16 octobre 2019

Vendre sur Instagram : comment ça marche ?


Marketing

Vendre sur Instagram : comment ça marche ?


Instagram propose depuis 2018 la fonctionnalité Shopping, qui permet de vendre directement depuis le réseau social. Une opportunité à saisir pour les marques et les commerçants. Mode d’emploi.

Plus de 1 milliards d’utilisateurs à travers le monde, 4,2 milliards de likes comptabilisés chaque jour, 95 millions de photos et vidéos postées au quotidien… Instagram s’est imposé en quelques années comme un réseau social de premier plan. Une notoriété grandissante qui n’a pas échappé aux entreprises, le nombre d’annonceurs mensuels a plus que doublé depuis 2017, atteignant la barre des 2 millions ! « 80 % de la communauté est connectée à une marque, expliquait dernièrement Julie Pellet, responsable du développement d’Instagram en Europe du Sud. Et 8 millions de sociétés ont transformé leur compte Instagram en un compte d’entreprises. » Avec des retours marketing très intéressant : selon les données fournies par la société américaine, 60 % des utilisateurs confient avoir découvert un produit ou service sur Instagram, 29 % sauvegardent des photos ou des vidéos de marques et 80 % suivent une marque.
Instagram-Shopping
La fonctionnalité Shopping, permet ainsi à l’utilisateur d’acheter directement depuis une publication Instagram.  “Nos utilisateurs se rendent tous les jours sur Instagram pour découvrir et acheter des produits de leurs marques préférées. Nous voulons fluidifier encore plus cette expérience. Qu’il s’agisse d’un artisan local, d’un fleuriste ou d’un magasin de vêtements, acheter directement via Instagram n’a jamais été aussi facile », justifie Julie Pellet. Actuellement, on estime ainsi à plus de 90 millions le nombre de compte qui utilisent la fonctionnalité Shopping afin de faire connaître leurs produits aux utilisateurs du réseau social.
Lire aussi : 3 bonnes pratiques sur les réseaux sociaux

Comment ça marche ?

Concrètement, avec la fonctionnalité Shopping, lorsque l’utilisateur d’Instagram clique sur un produit tagué, il est redirigé vers une page de description du produit en question. De là, le bouton “Acheter » lui permet d’accéder directement à la page dédiée du site e-commerce du commerçant. Pour les comptes d’entreprises, un onglet Shop peut aussi être ajouté, et contient l’ensemble des produits tagués sur Shopping. A noter néanmoins que l’onglet “Acheter » s’affichera sur le profil à condition d’avoir créé au minimum neuf posts Shopping via son compte entreprise. La mise en place de la fonctionnalité est assez simple, mais nécessite néanmoins un certain nombre de manipulations au préalable :

  1. Synchroniser un catalogue de produits avec votre boutique Facebook.
  2. Cliquer sur « options » dans un profil d’entreprise et sélectionner « produits ».
  3. Authentifier son compte commercial Instagram via son compte Facebook.
  4. Choisir un catalogue de produits à synchroniser avec Instagram, pour Instagram Shopping.
  5. Au moment de faire votre post, des options permettront alors de marquer à la fois les personnes et les produits.
  6. Sélectionner “taguer les produits » et indiquer le nom du produit.
  7. Déplacer la balise au bon endroit sur la photo.
  8. Instagram tirera toutes les informations du catalogue de produits de Facebook, y compris un lien vers le site Web de l’entreprise à partir de la photo. Cinq étiquettes de produit peuvent être ajoutées par photo. Si vous utilisez un carrousel, vous pouvez même taguer jusqu’à 20 produits.
Pour plus de précisions, vous pouvez également consulter le Guide de configuration de la fonctionnalité Shopping, mis en ligne par Instagram.
Reste maintenant à tester la fonctionnalité !

mercredi 9 octobre 2019

Quelle réglementation pour l’origine géographique des produits alimentaires ?



Au supermarché, sur les étals, savez-vous quelles sont les règles pour définir la provenance des produits alimentaires que vous achetez ? Toutes les explications.

Fruits et légumes

L’indication d’origine est obligatoire pour tous les fruits et légumes. La provenance des fruits et légumes vendus au détail doit être affiché en caractères d’une taille égale à celle du prix.

Viandes

L’origine de la viande bovine doit obligatoirement être indiquée sur les étals et dans les établissements de restauration.
Dans les commerces, il doit être indiqué :
  • un numéro assurant le lien entre le produit et l'animal ou le groupe d'animaux dont il est issu
  • le pays d'abattage et le numéro d'agrément de l'abattoir
  • le pays de découpage et le numéro d'agrément de l'atelier de découpe
Dans les établissements de restauration, il doit être précisé :
  • le lieu de naissance
  • le lieu d’élevage
  • le lieu d’abattage
Si le bovin est né et a été élevé dans le même pays, il est indiqué seulement « origine : pays »
Au-delà de cette obligation, les professionnels des filières viandes françaises ont créées 10 logos soutenus par le ministère en charge de l’agriculture et l’alimentation.
Ces logos permettent de garantir que les animaux sont nés en France et y ont été élevés, abattus, découpés et transformés.
Le logo est reconnaissable par sa forme hexagonale où on peut lire à l’intérieur « Le porc français », « Volaille française », « Lapin de France », « Viande de veau française », « Viande chevaline française », « Viande bovine française », « Viande ovine française », « Viande d’agneau française », « Viande de chèvre française », et « Viande de chevreau française ».

Poisson

Pour les poissons et produits de la mer, il doit notamment être indiqué la zone de pêche ou du pays d’élevage.

Miel

L'étiquette du miel doit indiquer le ou les pays d'origine.

Produits transformés

Depuis le 1er janvier 2017, l’origine géographique de la viande et du lait dans les produits transformés doit être obligatoirement indiquée. Cette obligation est une expérimentation de 2 ans, en vue d’une éventuelle généralisation à toute l’Union Européenne.
Cela concerne :
  • les plats préparés contenant plus de 8% de viande dans le plat
  • les produits laitiers tels que le lait liquide entier, demi-écrémé et écrémé, beurre, crème, yaourts et fromages
Pour la viande, il doit être indiqué le pays de naissance, d’élevage et d’abattage. Si ces étapes ont été réalisées dans le même pays, il est accepté qu’une seule mention de type « origine : pays » soit inscrite.
Pour le lait, il doit être indiqué le pays de collecte, de conditionnement et de transformation. Comme pour la viande, si ces étapes ont été réalisées dans le même pays, il est accepté qu’une seule mention de type « origine : pays » soit inscrite.
Publié initialement le 02/08/2018
Thématiques :
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mercredi 2 octobre 2019

10 règles pour accueillir et séduire le client

10 règles pour accueillir et séduire le client

Le vrai client « sympa », vous savez celui qui donne l’impression de tout accepter, même si on le fait attendre trop longtemps, qui ne se fâche pas lorsqu’il vient chercher sa commande alors qu’elle n’est toujours pas arrivée, et que personne ne l’a prévenu, ce client est vraiment sympa, n’est-ce pas, mais j’oubliais de vous dire, il ne revient jamais…

La première étape pour séduire votre client

Tout d’abord il faut savoir créer le lien qui fera de lui un client très satisfait et donc un client fidèle. Bien sûr il faut l’accompagner dans votre boutique, de l’accueil à la sortie. Mais tout d’abord, évoquons ce « premier contact », l’Accueil, première étape essentielle afin de séduire le client. Pour ce dernier, la réalité c’est ce qu’il ressent, il voit, il entend, il interprète d’après son propre modèle. Ce qui est important quand il entre dans votre commerce, c’est son impression. Souvenez-vous : « Vous n’avez jamais deux fois l’occasion de faire une première bonne impression. » Combien de fois sommes-nous entrés chez des commerçants, puis ressortis sans que personne ne se soit rendu compte de notre présence ? Nous en sommes ressortis frustrés et insatisfaits.

séduire le client

Les 10 règles à appliquer pour accueillir et séduire le client

Règle n°1 : Votre présentation doit être irréprochable pour lui montrer l’intérêt que vous lui portez.
Règle n°2 : Stoppez les tâches que vous avez engagées aussi prioritaires soient-elles.
Règle n°3 : Soyez prêt, attentif et disponible pour lui à tout moment.
Règle n°4 : Souriez-lui sincèrement, pas un sourire commercial façon smiley, mais un sourire franc avec les yeux.
Règle n°5 : Utilisez le bonjour identifié « Bonjour Madame, bonjour Monsieur » (bannir le M’sieur dame qui est incorrect).

Lire aussi : « Le micro site web répond aux besoins du commerçant indépendant »

Règle n°6 : Regardez votre client dans les yeux en le saluant.
Règle n°7 : Pas de « comités d’accueil », tel qu’un regroupement de vendeurs à la caisse ou ailleurs dans le magasin.
Règle n°8 : Évitez les conversations privées, et cessez vos communications téléphoniques dès son entrée dans votre magasin.
Règle n°9 : Adoptez une attitude ouverte, pas de visage fermé, bras croisés, regard absent…
Règle n°10 : Accueillez-le comme s’il s’agissait de votre invité, chaleureusement.
Vous avez appliqué toutes ces règles et la visite s’est soldée par une vente, parfait. La cliente n’a finalement pas acheté cette fois-ci ou pire, elle est juste venue pour un retour ! Conservez votre bonne humeur. N’oubliez pas que la relation humaine est à la base des échanges commerciaux et la proximité avec votre client induit un ressenti de vos émotions. Restez sûr de vous et de votre offre, la prochaine visite sera certainement plus productive, vos clients apprécieront votre attitude et seront ainsi incités à revenir chez vous.